Waiting Room # 00

Quelques tatouages usinés récemment pour patienter un peu en attendant un contenu plus élaboré :

 

Portez-vous bien, on se retrouve un de ces quatre, rock on, keep it up !

Arc, Anges et Cartables !

Ok, c'est magique, nous voici déjà télé-transportés à la fin du mois d'août !

La France tourne encore un peu au ralenti, nous sommes encore tous confortablement enveloppés dans une certaine torpeur estivale qui ne saurait tarder à se dissoudre dans les remous houleux de l'habituel ressac des vagues de la rentrée…

Malgré cette sensation de langueur passagère, pas mal de choses différentes de mon côté, certaines dont on risque sans doute de reparler ensemble ultérieurement d'ailleurs...

Pas vraiment de vacances pour le moment donc, le Powerderm Ink Tattoo Shop a tourné comme une toupie sous anabolisants désaxés dernièrement, et cet été 2013 fut finalement dépourvu de toute trêve...

Je ne vous ferez donc pas de long discours avant de vous soumettre une petite sélection de tatouages élevés au bon air montagnard du haut-doubs, naturellement cultivés sans engrais sous notre honorable serre, gravés entre deux ardents rayons du soleil estival pontissalien...

Et ça commence direct sur un classique indéfectible du folklore tattoo : l'Ange !

Qu'il soit gardien ou déchu, ailé ou zélé, nous sommes souvent amenés à pactiser psychiquement avec ce messager céleste le temps d'en restituer les principales caractéristiques noir sur peau, en voici deux modèles radicalement différents :

  

Reach for the sky !

On enchaîne avec une autre créature céleste, elle a vachement moins de plumage et pas plus de ramage, celle-ci est généralement aussi beaucoup moins appréciée du grand public, pourtant elle est mignonne, non ?

Bat out of Hell !

Jamais évident de transposer un logo en tatouage , surtout que je n'avais au départ pour toute base documentaire qu'un petit pin's doré pour préparer ce boulot, d'après l'emblème d'un club de tir à l'arc, vous l'aurez bien sûr deviné :

Dans le mille ???

Jamais évident non plus d'avoir affaire à la croix rouge, surtout quand l'infirmière dépêchée en urgence sur place semble être le croisement bâtard d'une pin-up zombie patibulaire et d'un avortement de Marylin Manson mal maquillé...

 

Murder Doll !!!

On va conclure avec un autre bon vieux classique significatif issu des arcanes folkloriques du monde du tattoo : un bon vieux crâne, un peu de sang frais et une peau un brin égratignée...

Ça déchire !?!

Allez, je vous laisse préparer votre cartable et reprendre de bonnes habitudes, il va falloir faire ses devoirs, aller au lit de bonne heure et mettre le réveil tôt, finie la gaudriole, à mort la farniente, on repart à l'assaut d'une nouvelle année scolaire, faut s'y mettre d'entrée si on veut pas retaper...

Essayons de ne négliger aucune matière et tâchons de nous orienter correctement !

Bonne rentrée à tous !

@+

Playlist "2 Cool 4 Skool" : 

SMALLTOWN "XII"

HARRINGTON SAINTS "Bettin'On a Longshot"

MICHAEL MONROE "Horns & Halos"

AVENGED SEVENFOLD "Hail To The King"

CONTROL "Ballad Of The Working Man"

BRAINDEAD : Les neurones en éventail !

OK, presque deux mois sans ravaler la façade déjà obsolète de ce foutu blog !

Moi qui l'avais enfanté dans le but - carrément atteignable - d'y faire des entrées un peu plus nerveuses et – surtout – beaucoup plus régulières que sur mon ancien site perso, on peut dire qu'après un départ dans les starting-blocks, me voici en train de friser la sortie de piste, les orteils dans le nez, les semelles en dérapage incontrôlé !!!

Mais j'ai mes raisons pour avoir ainsi honteusement boudé les méandres de la blogosphère, si, si : mon précieux PC portable à lamentablement calanché dans le courant du mois de juin dernier et, entre une phase incertaine où je fus dépourvu d'ordi dans l'attente d'éventuelles réparations ( ...qui ne furent au final bien évidemment pas possibles ! ) et une période conséquente passée à rendre fonctionnel un laptop tout neuf en l'équipant de quelques logiciels basiques, d'une flopée d'utilitaires divers et de pléthores d'autre cyber-saletés indispensables pour transformer ce boîtier insignifiant, sorte de caillou électrique tournant sous Windows 8, en un accessoire de première nécessité, il s'est facilement écoulé un bon mois durant lequel j'ai considérablement réduit une bonne partie de mes activités informatiques, les ramenant impitoyablement au strict minimum nécessaire...

Ayant désormais affectueusement adopté mon nouvel ami Toshiba ( ...par contre, c'est pas moi qui lui ai choisi son blaze, juré ! ), je peux donc impunément lui chatouiller le pavé tactile tout en lui triturant fiévreusement le touchpad pour vous pondre une nouvelle entrée... Let's go !

Ayant donc assez récemment testé les aptitudes de mon nouveau computer domestique en lui balançant dans le processeur une bonne grosse mise à jour du site Powerderm Ink, qu'il me rapporta d'ailleurs sans problème tout en remuant frénétiquement de la prise électrique, je vais essayer d'éviter de trop faire doublon en traitant ici de boulots fraîchement tabassés qui ne furent cependant pas directement présentés lors de l'update sus-citée...

On commence avec ce petit piment cartoon coloré, tête de mort et sombrero, frais, marrant et estival :

 

Piment d'Espelette ou piment de squelette ? That's the question, hey !

Ensuite voici un torse constitué d'une scène animalière qui m'a demandé pas mal de boulot...

Pour cause, mon client souhaitait en effet un aigle bienveillant planant au dessus de deux bébés tigres, ça aurait été un peu plus évident sur un dos ou une autre partie du corps me permettant une composition verticale, mais là, sur les pectoraux, on est carrément dans une configuration horizontale... Du coup, j'ai essayé d'occuper l'espace entre les animaux au mieux et de jouer l'affaire sur leur expression physique globale : du genre un aigle pas trop menaçant planant tranquillement au dessus de deux petit tigres plutôt rassurés, décontractés des moustaches, détendus du pyjama à rayures...

J'ai aussi mis de côté les contingences de proportions réelles des bestiaux et axé le graph sur une représentation plutôt métaphorique... J'espère que je suis parvenu à obtenir un rendu assez honnête, je vous laisse juge ( et jury, pendant qu'on y est, chuis pas radin ! ) sur les quelques images suivantes :

 

Enfin, quelques morceaux très sympas jouées à ma sauce sur des accords classiques du répertoire folklorique tattoo, que je vous lance à la volée pour entériner ce topique dermique : 

Chouette ! J'espère que ce ne fut pas trop pompier, et encore moins neuneu !

Allez, je vous laisse mariner en pleine canicule bouillante sur mes jeux de mots scabreux.

Moi, je vais éviter les sorties aux heures les plus chaudes de la journée ( de 7h du mat' à 5h du mat'! ) et je vais aller m'hydrater copieusement les neurones, histoire de limiter un peu ma sécheresse intellectuelle flagrante...

@+

Playlist caniculaire tout en fusion de mes connexions synaptiques qui grillent en mode surchauffe :

1- Transplants « In A Warzone » CD

2- Wrathchild « Stakkattak 2 » CD

3- The Welch Boys « Bring Back The Fight » CD

4- Subzero « Hapiness Without Peace » LP

5- Stranglehold « S/T » 10"

BLACK DRAPEAU NOIR & TATTOO MUSCLECAR !

Une entrée qui change un petit peu des précédentes, pour enfin éradiquer ce sombre mois de mai en toute noirceur... Paraît qu'il faut varier les plaisirs, dit le vieux proverbe, alors allons-y !

J'ai actuellement le groin enfourné jusqu'au trognon dans un super bouquin qui m'a vraiment brutalement alpagué, sans que je ne m'y attende autant que ça au départ, d'ailleurs...
J'avais commandé « Barred For Life » sans trop m'attarder sur son contenu réel, presque par réflexe, pour qu'il vienne enrichir ma collection personnelle de disques, d'articles et d'ouvrages en relation direct avec l'un des plus fascinants combos à avoir illuminé le firmament agité du Punk planétaire : j'ai nommé l'ovni yankee Black Flag !!!
En fait, « Barred For Life », habilement sous-titré « How Black Flag's iconic logo became Punk-Rock secret handshake », est un photo-book qui raconte le parcours d'un punk-rocker américain – tombé dans la marmite hardcore bouillonnante à l'orée des années 80 – à travers une galerie de portraits de gens tous très différents dont le seul point commun est d'arborer un tatouage du célèbre logo fuligineux à l'effigie de Black Flag sur un coin de leur couenne...

...Hissez le pavillon noir !!!

Stewart Dean Ebersole est l'auteur du pavé en question et il y dégoise passionnément sur ce Punk-Rock qu'il aime beaucoup vachement à la folie, sur l'impact positif que le phénomène à pu avoir sur l'ensemble de sa vie d'occidental accidentellement marginal...
Du moment où le truc lui a retiré la tronche du bourbier solitaire de son marasme d'adolescent rebelle, en passant par la façon dont ce mouvement lui a permis de se retrousser les manches pour devenir actif et enfin trouver sa place au sein d'une communauté particulière, puis finalement de la société en générale. Et ce jusqu'à sa vision actuelle de quarantenaire rugissant faisant office de vétéran bizarre dans les gigs de boucan pour jeunes, il reste certes un peu en retrait des pogos ravageurs et légèrement à l'écart du circle-pit sanglant, mais il est toujours follement amoureux de sa collection de disques, totalement incapable de rompre avec tout le barouf addictif du sacro-saint Punk-Rock...
Tiens, tiens, ça me rappellerait presque quelqu'un en particulier et tout plein de potes en général...
Les portraits des divers tatoués marqués du fameux logo aux sombres barres jalonnent chaque page du livre et servent de fils conducteurs illustratifs au récit du narrateur. Les magnifiques photographies sont évidemment toutes traitées en noir et blanc et présentent une galerie d'individus dont la plupart ont gravé leurs peaux avec beaucoup d'authenticité. Contrairement aux tatouages qui jonchent actuellement les nombreuses revues spécialisées et les multiples ouvrages dédiés, ceux qui s'étalent avec insolence dans « Barred For Life » sont souvent beaucoup plus vrais qu'incroyables... Et ça fait du bien d'inspecter fiévreusement tout ça, paradoxalement ça rafraîchit, comme un salvateur retour à la source !
Le tatouage comme mode d'expression underground sincère, pas juste un putain d'accessoire tendance, le « salut secret des punk-rockers », on y est, yep !
Je me suis fait piqué le logo de Black Flag il y a déjà un sacré bail.
Mon tout premier tattoo sur les avant-bras, à une époque où ça n'était pas encore « cool » de porter ouvertement des bousilles bleutées bien visibles, ça demandait de l'implication, il fallait assumer : les footballeurs n'en avaient pas, les punk-rockers si !!!
Bref, chuis bien dégoûté : je ne suis même pas en photo dans ce satané grimoire ! J'ai bien regardé, je l'ai retourné dans tous les sens, je l'ai violemment secoué, inspecté au microscope, reluqué à la loupe, je l'ai aussi vigoureusement brassé à la louche et nada, rien de rien !!!
J'aurais bien voulu y participer, moi... Paraît que c'est ça qui est important !!!
Dans l'introduction du livre, l'auteur assure ses arrières, il nous prévient :
« Si vous avez un problème avec les points de vue exprimés ici, ou si vous avez le sentiment que votre histoire en a été injustement exclue, alors faites le truc Punk Rock : écrivez votre propre livre, blog, zine ou filmez votre propre documentaire. »
Il est de bon conseil, alors je le prends au mot le gars, tu l'auras voulu mon pote, on est jamais mieux servis que par moi-même, j'ai donc fait ma propre page.
La charte graphique de l’œuvre est scrupuleusement respectée. Elle est prête à être insérée dans dans le prochain tirage du bouquin, je vous laisse constater par vous-mêmes :
 
Sinon, histoire de finir en revenant dans l'enclot plus habituel de mes moutons noirs quotidiens, j'ai récemment pris le temps de travailler sur un nouveau visuel pour le Powerderm Ink Tattoo Shop :
Le coup de la machine à tatouer furax qui pète le feu à base d'haltères lourdauds suintant la bonne vieille fonte des familles et de buse avec une sale goule rappelant vaguement le « Crimson Ghost » des Misfits, ça faisait un moment que ça me trottait au galop dans l'hippodrome du bourrichon... J'ai donc logiquement fini par l'accoucher sur papier, la voilou :

Muscletattoogun, baby !

Méditons donc là-dessus - même si y'a pas de quoi - ça nous passera le temps en espérant qu'on puisse vite se revoir sous un soleil de plomb et s'abriter peinards à l'ombre du drapeau noir... @+

Playlist en attendant le retour du napalm des rayons de l'astre : 

- AUTHORITY ZERO "The Tipping Point" CD

- TOMMY GUN "Always True" CD
- GENERATORS "The Deconstruction Of Dreams" MCD

- THE OLD FIRM CASUALS "For The Love Of It All" LP

- STREET DOGS "Rust Belt Nation" EP

- STREET POISON/THE DECLINE ! Split EP

- GOLDBLADE "The Terror Of Modern Life" mp3's

- BLACK FLAG Discography of course !
PS : Un grand merci à Sof pour la chouette photo "Barred 4 Life"...

Piranha, Calavera, Scania et caetera...

On attaque cette nouvelle entrée en se jetant sans élastique du haut vertigineux d'un pont du mois de mai, on saute et on plonge direct dans un flot d'encre nourri qui éclabousse de plein fouet quelques épidermes approbateurs, puis s'y incruste plutôt profondément...

On commence donc par régler le compte d'un tatouage réaliste gravé d'après une photo de Val Kilmer incarnant le célèbre dentiste-flingueur du far-west, Doc Holliday dans le film « Tombstone » :

...Ok corral !!!

S'ensuit une manchette bédé incrustée d'une composition plutôt fantaisiste mêlant joyeusement un griffon/dragon athlétique enlaçant de ses tendres griffes acérées une magicienne électrique ma foi bien gironde... Du coup, la baguette fait des éclairs !!!

Les plus camionneurs d'entre vous auront rapidement remarqué que la tronche du bestiau sus-cité est délibérément inspirée du logo du fameux constructeur scandinave de bahuts de gros tonnage « Scania » : turbo-fantasy !

La « Calavera » est une figure issue du folklore mexicain que nous autres - pauvres tatoueurs – sommes amenés à traiter de façon assez récurrente. Il est heureusement toujours possible de lui personnaliser le skull et de lui remodeler les attributs de façon à en obtenir un motif unique...

En voici un exemple sympa tout récemment usiné :

 

El dia de los muertos, caramba !
Enfin, il y a quelques jour, j'ai revu avec plaisir l'excellent « Pirahna » d'Alexandre Aja, maté en 3D au ciné lors de sa sortie et dégoté d'occase en 2D plus récemment, lors d'une de mes sorties... Des poissons voraces qui bectent des bombasses en bikini qui - du coup - barbotent dans un bain de sang, ça le fait !
Logiquement, ça m'a inspiré un p'tit truc à croquer (!?) nonchalamment dans un moment de détente :
Attention mademoiselle : les dents de la mai, uh !!! @+ 

Playlist printanière (enfin) de rigueur :

FACE TO FACE "Three Chords and a Half Truth" CD

Al & The Black Cats "Trough Thick'n'Thin" CD

COLDSIDE "We've Had Enough" CD

 FAR FROM FINISHED "Let's Be Frank" EP

The HARD TARGETS "File Under Maximum R&B" EP

SEX SLAVES "Wasted Angel" CD

BULLETS & OCTANE "Laughing in the Face of Failure" CD

BLACK FLAG "I Can See You" 12"

Black Summer, Ghost Rider & Shark Stripper !

A l'entrée du menu de cette update qui se découvre sur le fil du rasoir d'avril, la sortie toute récente du dernier « mégazine » de mon pote Nasty Samy, « Everyday Is Like Sunday » n°5. 

Le bilan contre-culturel imprimé de son été 2012 : 74 pages balafrées de reviews musicales couillues, de chroniques de films burnés, de décibels verbaux tapageurs et de colonnes rédactionnelles diverses... Dirty black summer, dirty black sommaire !!!

Le « mégazine » (Résidu papier issu de le copulation frénétique d'un magazine pervers et d'un fanzine débauché !) en question contient aussi deux grosses interviews, dont l'une est le fruit d'un assez long échange de courriels entre Nasty Samy et moi-même. Cet entretien pantagruélique (14 pages !) date de l'automne dernier... On y jacte bédé, tattoos et rock'n'roll, entre autres choses plutôt indispensables à toute vie humaine se respectant un minimum. Tout cela engendre forcément une discussion à bâtons ininterrompus, ça bavasse autour d'une pizza virtuelle bien garnie, tels des tordus ninjas, chics comme des freaks, brothers... Sam mène l'interrogatoire et je tiens le crachoir...

 

Pour ceux que ça intéresserait de bouquiner tout ça assis au coin d'un feu tout flamme : c'est disponible pour la modique somme de 20 euros (en package, avec un autre book + un disque !) dans la boutique en ligne de Sam (http://www.nastymerch.com/), j'en ai aussi quelques exemplaires qui traînassent au magasin Powerderm Ink Tattoo...

Tiens, à propos de tattoo, voici une version customisée du plus célèbre des fantômes motorisés, le fameux Casper enflammé à bécane, j'ai nommé un des personnages les plus sulfureux de l'opulente écurie Marvel : le motard fantôme, the Ghost Rider ! Un boulot vraiment intéressant avec un recouvrement de vieille tête de tigre délavée dans la partie supérieure du personnage. Un impératif qui explique l'aspect un peu contraint et mastoc du haut de notre biker zombi et la façon dont il empoigne le guidon de son destrier métallique...

 

Je me suis quand même bien éclaté sur cette pièce !

Enfin, histoire d'honorer la facétie légendaire de la tradition ancestrale, je vous laisse en compagnie de ce petit requin d'avril...

 

Attention mesdemoiselles : les dents de l'avril !!! @+

Ma playlist au moment de l'interview sus-citée (octobre dernier), elle fut finalement coupée au montage et n'apparaît donc pas dans le zine, je vous la câle ici :

Noi!SE « Pushing On » : Que dire ?... des guitares aux rythmiques percutantes qui payent généreusement leurs solos rock'n'roll et leurs chorus malins, une basse qui claque le beignet à grands coups de lignes inventives tricotées à la mitrailleuse, deux chants rugueux et puissants qui se répondent à merveille, des chœurs qui te perforent le crâne ad vitam aeternam, des breaks entraînants en roue libre sur un bitume de chansons imparables... La panacée terminale de n'importe quel amateur de REAL Punk ! Mon groupe préféré du moment... et pour encore un bon moment !!!

EVIL CONDUCT « Working Class Anthems » : Classic Oi mid-tempo en provenance de l'autre pays du fromage, tellement bonne qu'elle emboucane plus East-end bootboy que n'importe quelle came skinhead londonienne pur jus !

SISTER SIN « Now And Forever » : Le Metal parfait : à la fois énergique et plombé, carré, avec des arrêtes bien acérées, aux tranchants un brin rouillés, et un chant lead féminin éraillé, mélodique mais jamais mièvre !

PATRIOT « The Spirit of Rebellion » : Street-punk graisseux et véloce qui galope comme un troupeau de bisons sous amphét' croisé avec un TGV sur-gonflé et des chœurs au moins gros comme ça !

Et pour qu'on soit bien clair : Patriot n'est pas nationaliste, hein...

The CASUALTIES « Resistance » : Speed-punk-street-trash-street-punk-core ! les Casualties ont trouvé leur rythme de croisière et enchaînent les très bons albums sans trop se répéter malgré un vocabulaire initial d'apparence restreint !

BONECRUSHER « Boulevard of Broken Bones » : Heavy Oi'n'roll ! Les légendaires poids lourds du genre de retour avec un album percutant sur toute la ligne, et avec leur chanteur originel aussi...

RUST « Lean, Mean, Street Machine » : Speed Oi'n'Roll en provenance d'Australie... Là où Bonecrusher sort le pick-up pour cruiser pépère, eux roule en dragster de compétition !

« Red, White & Blue » EP : Compil vinyle de quatre groupes sur deux quarante-cinq tours, une rondelle UK avec Argy Bargy et Booze & Glory, une galette US avec Old Firm Casuals et Harrington Saints, un morceau de chaque groupe par face, et... quatre tubes pour ma face !!!

PRIMMA DONNA « Bless This Mess » : Glampop'n'roll from L.A city ! J'ai craqué sur le groupe en live et leur dernier skeud n'est pas mal non plus... Je zappe quand même quelques morceaux, un peu trop « seventies » à mon goût !

VA « Oi ! Ain't Dead » : The Old Firm Casuals, Razorblade, The Corps et Booze & Glory en compil. Les loups hurlent en meute sur un CD méchamment street-rock !

MADBALL « Rebellion » EP : Madball nous revient avec une concision spéciale vinyle. C'est court, nerveux, simple, direct, scandé, heavy, un peu métallique, très old-school : New-York hardcore par définition !

Bloguons avec le Diable !

Ben voilà, j'ai claqué une bonne partie de mes crédits lors de l'update précédente à l'actualisation forcenée de mes derniers boulots d'illustration, celle-ci sera donc consacrée à craquer sans vergogne quelques-uns des benefices de mes récents usinages de tattoos... Mon site perso n'ayant pas été beaucoup achalandé dans ce rayon depuis un bail, me voici avec une petite réserve de gravures cutanées à solder, et ce malgré l'actualisation finalement assez régulière du www.powerdermink.fr (shameless plug !!!).
On commence avec une chouette photo qui m'a été envoyée par une de mes clientes....

Sous ses atours plutôt inoffensifs, la donzelle aime jouer avec des gros calibres et se livrer à des activités paramilitaires explosives. Je lui avais piqué ma version personnalisée du célèbre crâne au béret rouge des commandos paras - ceux qui se bidonnent peinards avec le diable - dans le creux des reins et elle m'en avait retournée un cliché carrément sympa sur lequel elle porte même des sous-vêtements assez adaptés au contexte... Classe !!! Je vous en fait profiter :

...Spécial dédicace à toutes celles qui cherchent encore leur tenue de plage pour l'été 2013 !

Ensuite voici un autre tatouage assez marrant : à première vue juste quelques skulls qui déchiquettent des lambeaux de peau pour nous reluquer en coin... Mais à y regarder de plus près on s'aperçoit qu'ils sont confortablement logés aux confins des contours d'une carte de l'Italie... ça me botte !!!

… Mama mia, pizzas et cosa nostra !

Enfin, un autre job cutané sur lequel je m'éclate pas mal ces derniers temps : un dos sur le thème « Ride hard or stay home » ( « Envoies les gaz avec ta mob ou reste chez ta maman ! », en gros, pour les plus non-anglophones d'entre vous-mêmes ), le truc s'échafaude peu à peu autour d'un rider crêteux à perfecto clouté en dérapage total sur sa monture mécanique, on y a ajouté un lion bien belliqueux à la morve sanglante et on va finir dans le vif du sujet avec un tas de fumées fuligineuses pour bien polluer l'affaire au reste, yep...

...Vroouuummmm et grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !

Voilà, je vous laisse sur votre faim, histoire d'avoir encore quelques restes à accommoder pour plus tard... Ben ouais, c'est la fin du mois, faut y aller mollo sur le frigo ! @+

 Playlist de ma soirée :

Razors In The Night "Carry On !" CD

The Wildhearts "ST" CD

Hounds & Harlots "The Good Fight" CD

Evil Conduct "Working Class Anthems" CD

VA "United We Stand : The Frontlines of American Street-Punk" LP